jeudi 8 février 2018

Khalifa Sall : « Ce procès est politique, son soubassement est politique, et les raisons pour lesquelles je suis là sont purement politiques... »

Khalifa Sall a toujours envie d'agir. Comme au premier jour de son engagement en politique. Mais, pour le Maire, il est clair que le régime en place veut briser ses ambitions politiques. 

A la barre ce jeudi, il a encore contesté avec force qu'il s'agissait d’une affaire pénale, mais plutôt d'un procès politique, au point souvent d'exaspérer le juge. « Ce procès est politique, son soubassement est politique. Et les raisons pour lesquelles je suis là sont purement politiques », regrette le principal prévenu dans l’affaire de la caissed’avance. 

Le premier magistrat de la Ville a encore alourdi le climat en critiquant ses adversaires d’aujourd’hui qui, visiblement, n’aurait pas «un comportement très républicain». Le Maire est revenu sur l’offre politique qui lui a été faite. «Je ne vais jamais donner la teneur de cette offre, mais je l’ai déclinée. Je suis un militant politique avec des valeurs, des principes. Et, j’assume mes décisions en politique à la lumière de mes engagements et de mes convictions. Vous avez raison, si je l’avais acceptée (l’offre politique), je ne serai pas là», a déclaré l’édile à l’endroit de Me Ousseynou Fall, qui lui pose des questions. 

«En venant ici (à la barre) on m’avait dit : ‘’Attention ! Si tu n’acceptes pas, l’Etat est un rouleau compresseur, il va vous écraser’’. J’avais répondu : ‘’Il n’y a que Dieu qui peut m’écraser’’. Je le comprends maintenant », explique le Maire Sall. Le prévenu rappelle qu’il n’a jamais été épinglé ni dans l’exercice de ses fonctions actuelles, ni antérieures. «Aucun franc n’est allé dans ma poche», a-t-il réaffirmé.

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